À la MC2 de Grenoble, Cécile McLorin Salvant a une fois de plus confirmé son statut d’icône du jazz contemporain. Récompensée très tôt, la chanteuse franco-américaine séduit par son univers singulier, ses costumes éclatants et une voix d’une richesse rare, capable de donner à chaque mot une couleur et une intensité nouvelles.


, Grenoble, 2025,
crédit photo Sebastien CHOLIER
Entourée de ses fidèles compagnons – Yasushi Nakamura (contrebasse), Kyle Poole (batterie) et Sullivan Fortner (piano) – elle a déroulé un programme où se mêlent compositions originales en français, reprises théâtralisées de Ferré, Mistinguett ou Legrand, et même une chanson occitane millénaire. Sa dramaturgie vocale, tour à tour légère ou poignante, captive autant que son goût pour l’expérimentation, jusqu’à l’électronique.
La complicité avec le public fut totale?: rappelée deux fois, elle a entraîné la salle entière dans un final incandescent sur I Feel Love de Donna Summer. Un concert où se croisent les époques, les styles et les émotions, porté par une artiste qui ne cesse de réinventer le jazz.








