Tiken Jah Fakoly a offert un concert vibrant, mêlant reggae et instruments traditionnels africains dans une scénographie lumineuse et symbolique. Entouré de huits choristes et musiciens, il débute avec « Africain à Paris », enchaînant des titres engagés comme « Ça va faire mal », « Africa United » et « Le prix du paradis », appelant à l’unité et à la responsabilité des peuples africains. Ses textes, en français et en dioula, portent des messages puissants sur l’émancipation, la justice, la mémoire historique et les droits humains.

, Grenoble, 2025,
crédit photo Sebastien CHOLIER
Le balafon, la kora et le n’goni accompagnent des morceaux comme « Toubabou », « Djourou » ou « Non à l’excision », soulignant les souffrances et les espoirs du continent. Il rend hommage à Mama Africa et évoque les injustices migratoires avec « Ouvrez les frontières ». Le public est conquis, dansant et chantant avec lui, porté par son charisme et sa sincérité.
Tiken célèbre aussi ses débuts à Grenoble grâce à Sinsemilia, et conclut avec des titres forts comme « Laissez le peuple libre », « La guerre est là » et « Les martyrs ». Le final, chaleureux et rythmé, prolonge l’esprit de partage. Ce concert fut une ode à l’Afrique, à la liberté et à la conscience collective.











