Avec L’Usine à Jazz, L’Apprenti, Anaïs Laugier,
Antoine Angelloz et Laëtitia Hulewicz
Charles B Funk articule la puissance noire et psychédélique de la poésie de Charles Baudelaire au
pouvoir des musiques funk et affiliées, hip hop compris. Le rythme puissant des vers de
Baudelaire, ciselés par l’Apprenti, rappeur-récitant à la présence scénique magnétique, et chantés
par un trio vocal de haut vol, est porté par le Big Band l’Usine à Jazz calé sur un funk actuel,
métissé et sombre.
Charles B Funk, création pour big band, rappeur et trois chanteurs, autour des poèmes de Charles Baudelaire.
Les compositions de Karim Maurice mêlent les influences de l’électro et des musiques noires, du
gospel au hip hop, unis dans leur tension vers la transe. Jamais Baudelaire n’aura été aussi
contemporain : l’esprit des Fleurs du Mal entre en résonance avec le 21e siècle, sa musique
foisonnante et son spleen aussi, celui d’un monde meurtri, incertain… et avide d’espoir.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse, Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse S’élancer vers les champs lumineux et sereins ; Les fleurs du mal (1857)
Composition et direction artistique : Karim Maurice
Récitant : L’Apprenti
Chant : Anaïs Laugier, Antoine Angelloz et Laëtitia Hulewicz
Big Band : l’Usine à Jazz (Stefan Landis, Jean-Baptiste Drevet, Laurent Bernard, Thierry Charbit, Arnaud Ruffin, Christophe Giroud, Dominique Gillet, Olivier Maupas, François Carrel, Yannick Malot, Régis Degroisse, Félicie Gouyer, René-Pierre Jullien-Palletier, Jérémie Bouchet, Pierre-Yves Soppet, Serge Stella, Sébastien Donnadille et Lalie Michalon)
Son : Olivier Biffaud, Jean-Michel Herrera
Lumières : Sophie Périou